Carrosserie ! une peau neuve pour le festival !

La vie m'occupant pas mal, je n'ai pas eut beaucoup de temps avec Alphonse depuis l'hiver dernier ; mais voila, un festival se prépare pour septembre sur le terrain où je vis et Alphonse sera la buvette, il est donc grand temps qu'il récupère son étanchéité !

Avec Patrick, un ami qui a eut fait de la carrosserie dans sa jeunesse, nous venons de passer trois jours sur la bête. Au programme "mastic mastic mastic"... et "poncer poncer poncer".

Des étapes plutôt simple : poncer la peinture cloquée ou la rouille pour retrouver la tôle ou le mastic sain qu'il y a sous la peinture (disque à ailette ou gratoire à main ou ponceuse circulaire). Protéger le métal sain avec du frameto ou du rustol. Reponcer doucement pour faire l'accroche (ponceuse circulaire). comblet les trous ou les irrégularités de carrosserie avec du mastic polyester ou du mastic fibre en fonction de l'espace à combler. Poncer pour retrouver une ligne parfaite. et puis ensuite mastiquer/poncer jusqu'à ce qu'il n'y ait aucune imperfection au toucher.

J'ai acheté tout ces produits chez un vendeur de matériaux pour la carrosserie à Chalon sur Saône. Ce sont de très bon conseillés, ce sont de très bon produit et c'est beaucoup moins cher que dans le commerce grand public ! Un exemple : les pots de mastic polyester de 1,5 kg sont aux environs de 10 euros HT ! J'ai également acheté l'apret et la peinture chez eux, ils m'ont beaucoup conseillé et sont très disponible pour toutes les questions techniques. Je conseillerais toujours d'aller chez des professionnels pour ce genre de dépense, car au final pour le mastic, l'apret, et la peinture... on avoisine les 1 000 euros ! outch !

Certains endroits demandent un talent d'artiste pour recréer la courbe, à l'image de ce gond de portière avant qui était enfoncé et rouillé jusqu'à la l'os :

Le mastic n'est pas finit mais comme je continu les prochains jours toute seule, il fallait tester certaine chose temps que Patrick était là. Il a donc préparer les soutes à recevoir l'aprêt pendant que je m'occuper d'enlever la gallerie du bus grace au pont roulant de l'atelier (ça c'est un bon outil ! ).

Une fois les soutes préparées nous avont fait le mélange, trouvé un endroit où elles ne prendrait pas la poussière et où nous ne mettrions pas un voîle de peinture sur des choses qui ne souhaintent pas être peintes, et zou ! il m'a montré le geste pour peindre avec le pistolet et le compresseur. En quatre soutes le geste était là.

L'aprêt coloré est passé sur les soûtes ; ensuite il faudra poncer doucement, voir s'il faut du mastic à des endroits, passer du blackson (protection contre les choc de gravillons), passer une couche de peinture rouge, poncer, passer une couche de peinture rouge et voila, remonter.

Et puis faire toutes ces étapes pour tous le bus, en protégeant bien l'atelier et les vitres du bus !

Petite photo bonus :

Sur cette image on peut voir la vie d'Alphonse, comme on voit les années sur un arbre. On peut supposer qu'il a d'abord était bleu, puis vert, puis jaune moutarde et finalement rouge (les couleurs intermédiaires étant les aprêt). Et là il sera rouge et jaune cirque !